Dans la plupart des pays, l’État exerçait un certain monopole sur les ondes. Plusieurs mouvements de protestation sont donc nés, et ont été appuyés par les radios pirates, puis les radios libres. Ces radios ont joué un rôle assez important dans la libéralisation des ondes.
La banalisation du monopole
En France, la monopolisation des ondes a commencé après la Seconde Guerre mondiale ; plus précisément vers les années 1950. Ainsi, jusqu’en 1981, les ondes étaient sous le monopole de l’État. Elles étaient donc sous la tutelle du Ministère de l’Information, et régi par plusieurs sortes de politiques. Des stations ont tout de même fini par contourner les lois en vigueur et ont commencées à émettre sans autorisation. Pour ce faire, elles émettaient hors des frontières de la France afin d’éviter toutes poursuites. Un peu plus tard en Italie, vers les années 1974, plusieurs ondes ont émergé en profitant d’une faille dans la réglementation. Toutes ses radios menaient à leur façon le combat pour la libéralisation. Ce qui a pris de l’ampleur avec l’avènement des radios pirates. Les États ne sont pas restés imperturbables ; plusieurs inculpations ont eu lieu. Au même, ils ont opté pour une politique de brouillage ; les fréquences de ces stations étaient donc brouillées.
Le passage à la libéralisation
Le monopole qu’exerce l’État sur les ondes fait désormais partie de l’histoire. Le passage à la libéralisation des ondes a débuté avec l’apparition des premières radios libres. Ces radios étaient créées avec diverses objectives. Ainsi, certaines dénonçaient des faits, d’autres soutenaient les revendications des grévistes, etc. Ces radios n’approuvaient pas le fait que les médias soient monopolisés par l’État ; elles se battaient pour obtenir la liberté d’expression. En France, elles ont à un moment été soutenu par l’opposition socialiste qui, ne promettaient pas vraiment une fin au monopole. Durant cette même période, des déploiements policiers étaient menées contre ces émetteurs ; il s’en est suivi une désapprobation générale. Plus tard vers 1981, l’espoir d’un passage à la libération de la radio et des autres médias, est né avec l’élection présidentielle cette année-là. Suite à quoi, une sorte de libéralisation était proposée à certaines radios, mais il existait toujours des contraintes. Une autorité de régulation a donc été créée, après quoi la libéralisation des ondes a fait ses premiers pas.